Pour certains c'est le soleil qui sert de boussole

Dehors, on commence à s'inquiéter, à s'affairer, tout s'agite.
Disparition, fugue, enlèvement, meurtre, prise d'otage
tout est permis quand on ne sait rien et qu'on ne possède que quelques petits papiers griffonnés en guise de souvenirs, de ceux qu'on aimait,
ou pas.
De ceux qui vous aimaient peut-être.
Mais qui vous ont quitté.
De quoi s'interroger.

Famille, ratés, crevards, huissiers de justice, politzei, témoins vicieux, ils sont tous là, tous ceux qui n'ont pas eut la chance ou le courage d'entrer , tous ceux qui ont raté le casting
et il comptent bien avoir leur petit bout de gras si jamais ils pouvaient résoudre l'énigme d'un pauvre vieillard handicapé......

Pour d'autres c'est la lumière électrique qui fait office de métronome, et il se pourrait fort qu'il ne marque pas le bon tempo.

Toutes les lumières du théâtre s'allument en même temps, sans prendre soin de vos pupilles trop dilatées occupées à chercher dans le noir.
Un véritable fléau lumineux s'abat sur vous crument.
Et vous livre l'étendue des dégâts.

Vous avez faim.
Vous avez soif.
Vous avez chaud, bien trop chaud, la chaufferie marche plein gaz.
On se croirait presque sous les tropiques avec l'arrivée de cette lumière, comme en plein midi.

La chaleur accentue la soif, l'énervement, la fatigue.
Elle accélère aussi la putréfaction des cadavres.

Une odeur de charogne flotte dans les pièces concernées.
Elle envahira bientôt tout le théâtre si vous ne faite rien pour y mettre bon ordre.

Joignez donc l'utile à l'agréable mes amis.
Personnellement j'ai toujours adoré la bouffe sous cellophane.

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