Binocles / assassinée

Surnom : Binocles
Ce "Surnom" d'où vient-il : Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Binocles avait toujours porté d'immenses lunettes aux verres ronds sans montures, aux branches couleur vieil argent. L'originalité des collégiens ayant été la même à l'époque de sa 6e qu'aujourd'hui, elle avait hérité du fabuleux surnom de Binocles, qui avait au moins l'avantage d'être éloquent.

Age : 19 ans
Profession: Etudiante en pataphysique élémentaire (ou en Grec ancien, au choix. La 1ere option est quand même bien plus intéressante.)
Bagage : Un grand sac à dos en cuir usé, aux attaches encore brillantes malgré ses années de bons et loyaux services, empli de poches intérieures et extérieures, et aux bretelles renforcées par des pièces de cuir rapportées. Commençant par le remplir avec méthode, Binocles y a fourré le nécessaire d'habits pour vivre – sans pour autant assister à la semaine de la mode, cela va de soi. Juste quelques jeans, des t-shirts colorés, et deux trois bricoles un poil plus féminines au cas où George Clooney et Johnny Depp auraient décidé eux aussi de venir s'isoler un temps pour se mettre à gribouiller. Deslivres, aussi – au cas où, il n'y avait peut-être pas de Werber ou de K.Dick là bas ! Et peut-être même pas de bibliothèque… des affaires de toilette, aussi, brosse à dent, dentifrice et gant propre, un miroir, du chocolat (au cas où elle n'aimerait peut-être pas la nourriture proposée) un jeu de cartes (ben quoi, au cas où ils seraient trop coincé, un strip poker détendrait l'atmosphère…), des boules quiès, un peu de maquillage (au cas où, un miracle pouvait toujours arriver), des crayons de couleur et un carnet à croquis, de vieux cahiers de CM2 (au cas où)… elle avait failli pousser la prudence jusqu'à embarquer une trousse de premiers secours, mais c'était dit que ce serait pousser le ridicule trop loin (m'enfin, elle avait quand même une boite de sparadraps au fond du sac, au cas où.)
A tout ce paquetage des plus hétéroclites s'ajoutait un baladeur assorti d'une pile de CDs disséminés partout dans les poches extérieures de son grand sac (The Wall des Pink Floyd, Tommy des Who, quelques essentiels des Beatles, un peu de Led Zepplin, et puis du Henri Dès. Au cas où.).

Physionomie: Qu'on s'imagine une jeune fille menue, aux jambes un peu courtes mais bien proportionnées, à la taille fine et à la poitrine privilégiant la qualité à la quantité, et on aura une idée de l'allure générale de Binocles. Ses épaules carrées sont dissimulées sous un flot de cheveux d'un châtain tirant sur le roux, et elle refuse catégoriquement de porter les talons que sa petite taille pousse les vendeurs à lui recommander. Son visage, d'une joliesse banale, forme un charmant ovale parsemé de tâches de rousseur, décoré par un petit nez des plus adorables, pièce indispensable à son bon fonctionnement : il sert principalement à y poser ses lunettes, deux grandes pièces rondes dont elle n'a jamais pu se résoudre à se séparer, et qu'elle s'est contentée de faire agrandir au fur et à mesure de sa propre croissance. Derrière les dits hublots, des yeux noisette pétillants de malice et qui ne renferment rien d'autre que de la joie de vivre. Peut-être un brin d'humour, tout au fond. Mais n'étant pas du genre torturée par un passé douloureux, Binocles ne trouve rien d'autre à y dissimuler.
Son sourire possède toute une palette d'expression qui la dispense d'exprimer ses pensées à voix haute – ce dont elle ne se prive pas pour autant – et elle en use à la perfection, aussi souvent que possible.

Caractère: Saine de corps et d'esprit, Binocles est somme toute une étudiante des plus normales. Joyeuse, extravertie, elle ne s'attache que rarement profondément. Quelques amis intimes, et une flopée de connaissances en tout genre constituent son entourage premier. Intelligente sans être brillante, elle aime être différente des autres mais ne se base pas sur cet anticonformisme pour diriger sa vie : elle se contente de se moquer de l'avis des autres, sans chercher à détester ce qu'ils aiment. N'ayant jamais été confrontée à des situations difficiles, elle ne sait rien de ses réactions face à un danger ou une urgence ; elle suppose qu'elle paniquera et perdra l'esprit, comme tout le monde. Même s'il est en fait plus juste de supposer qu'elle fera preuve du courage et du sang froid nécessaire pour éviter une catastrophe. Car bien que fondamentalement désorganisée et même très désordonnée, dotée d'une bonne volonté qui fait virer le bazar au désastre parfait, elle a un bon sens solidement ancré dans son inconscient (très loin de son conscient, mais alors vraiment trèèèès loin) qui lui permettra de faire face à toute situation. D'autant plus qu'elle a tendance à tout prendre avec un sain détachement. Elle déteste les prises de tête en tout genre, les engagements trop solides qui gâchent tout, et n'est amoureuse que d'un principe : sa liberté.
Ce que vous fuyez avec tant d'ardeur: La routine, l'ennui, l'enfermement du quotidien… les bonnes intentions de ses proches qui jugent que les études de pataphysique ne sont pas sérieuses. Enfin, de grec, quoi, vous m'avez suivie…
Quel mot avez vous laissé avant de tout quitter : Un message sur le répondeur de ses amis les plus proches, la veille de son départ : "Salut ! Bon, je vais faire un tour, à dans trois mois !"

Portrait familial: Binocles est orpheline et a toujours vécu avec une grande tante rachitique, neurasthénique, hypocondriaque, et désagréable au possible. Mais morte, depuis peu. Accident cardiaque. Donc, pas de portrait familial. Etant majeure, elle a pu s'en passer durant cette dernière année, et vit en colocation avec deux trois potes venus faire leurs études en ville. Ella a hérité d'un joli pactole placé en banque et dans lequel elle pioche seulement pour ses besoins primaires. Pas besoin de vous faire un dessin… A part ses colocs, elle n'a pas d'attache particulière, juste des connaissances qui l'apprécient pour sa joie de vivre et qui se moquent pas mal du reste de sa vie.

Portrait que votre famille ferait de vous: De son vivant, la tante Cécilia aurait sûrement toussé une phrase comme "Jolie fille. Mais débile. Faire des études de grec, ça ne mène à rien. Elle épousera un bon à rien sans le sou et espérera que je la tirerai des affres du divorce avec ma fortune. Elle peut toujours crever." Et puis elle aurait ajouté à voix basse "Ca reste une brave gosse, elle me manquera quand elle quittera la maison".

Manie(s), tic(s), maladie(s), phobie(s), obsession(s), antécédent(s): A part un constant besoin de prévision, "au cas où" il arriverait quelque chose, rien de particulier à signaler. Une phobie des talons et de la tecktonik, peut-être, mais pour qui n'est-ce pas le cas…

Quel genre d'écrivain croyez-vous être: L'écrivain basique, le conteur d'histoire, sans but artistique ou moraliste, avec juste un désir de raconter de belles aventures à son lecteur.
Quel chef-d'œuvre comptez-vous écrire: Une épopée fantastique pour tout âge, en autant de tomes qu'il le faudra pour combler son envie d'aventure.

Quel est votre vœu le plus cher: Prendre dix centimètres. Mais sans porter de talons.
Vers quoi ou vers qui s'oriente votre désir de vengeance: La vengeance ? Ca implique de s'impliquer. Pas envie de se venger.
Avez-vous un casier judiciaire: Quelques heures de colle au collège, tout au plus.
Orientation politique: Vous connaissez les fourmis ? Ben voilà, pareil. Un désordre harmonieux sans querelle. Mais elle le rêve sans trop y songer, elle a autre chose à l'esprit que de la politique.
Orientation sexuelle: Hétérosexuelle. Ses fantasmes sont assez clairs là-dessus.
Quel est votre plat préféré: Un bon plat mexicain ou une tortilla aux pommes de terre toute chaude.
Celui que vous détestez: La cervelle d'agneau. Quelle idée, quand même…
Quelles sont les raisons qui vous ont fait écrire ou vous feront écrire: Une envie frénétique, sans fondement, qui a commencé lors de ses premiers écrits à l'école primaire. D'abord menteuse, ensuite conteuse, elle a suivi une évolution logique qui l'a amenée à écrire des histoires en tout genre, pour s'évader, pour créer d'autres mondes et prouver ainsi que la seule imagination humaine peut faire exister ce à quoi les lois physiques se refusent.
Croyez-vous en votre inconscient: Vaguement, comme quelque chose à laquelle on s'adresse pour l'engueuler ou se rassurer.
Qui est votre idole: La petite mamie du septième étage, celle qui doit avoir 92 ans et prend encore le bus pour aller faire ses courses au marché. Et le Che, aussi.
De quoi avez-vous peur de manquer pendant ces trois mois: De chocolat. Pour le reste, elle a tout prévu. Au cas où...
Ce qui vous excite: L'aventure, l'inconnu, du moment qu'elle a le matériel pour l'affronter.
Quel rêve faites-vous le plus souvent: Elle se réveille entourée de bonnes sœurs aux visages d'animaux qui lui proposent de se faire introniser, ce qu'elle refuse immédiatement avant de se rendre compte qu'elle est couverte de sushis maison. Elle se met alors à chanter quelque chose qui ressemble vaguement à "J'irai au bout de mes rêves", plonge dans une mare de chocolat fondu fouetté à la cascade (la cascade est le plus important, elle fouette le chocolat, le rend léger et onctueux), et se réveille pour de bon avec des crampes à m'estomac.
Quel cauchemar: Enfermée dans un espace réduit aux murs transparents à travers lesquels une équipe de scientifiques russes la détaillent pour tenter de comprendre le fonctionnement d'une littéraire et lui introduire de force des équations dans le crane.

Racontez moi enfin comment vous m'avez séduit dans l'arrière-salle du café, l'histoire que vous m'avez raconté,
et qui fait que je vous ai choisis parmi tant de candidats: Binocles était arrivée dans le café avec une page de carnet où elle avait recopié les instructions données au téléphone – au cas où – et avait été effarée de voir tant de monde autour d'une femme pulpeuse qui avait donné la suite des instructions. Et puis elle s'était retrouvée dans l'arrière salle du café, à faire la critique littéraire des Thanatonautes et à expliquer ce qu'elle aurait aimé y ajouter. Ce qui évidemment avait été totalement pitoyable et convenu, et qu'elle avait immédiatement regretté d'avoir prononcé. Elle avait soupiré, plongé ses mains dans sa chevelure et déclaré avec un franc sourire : "Excusez-moi. C'était mauvais, n'est-ce pas ? La vérité, c'est que si j'écris, c'est pour éviter d'avoir à tout raconter à l'oral. Pourquoi vous devriez me choisir ? Je n'en sais rien, c'est à vous de voir. "
Voyant le peu de réaction de son interlocuteur, Binocles décida de tenter la méthode offensive, se plaqua sur la table devant elle en roulant des yeux et suffoqua presque :
"Prenez moi, parce que si vous ne le faites pas, vous aurez ma mort sur la conscience. Avez vous une idée du temps que cela me prend de me créer une quelconque barrière répulsive pour qu'on me laisse écrire en paix ? Si vous ne me prenez pas, vous aurez étouffé dans l'oeuf tous mes projets de romans. Et je dois vous dire qu'ils sont bons."
Elle se redressa, et, comme si il ne s'était rien passé, afficha un sourire joyeux et rieur :
"Alors, vous me prenez ?"

Comment avez-vous connu Cachtíc? Promotion d'un des éminents membres de ce forum. Je tairai son nom, elle a honte. Et elle a raison XD

J'accepte que mon personnage disparaisse au cours de l'aventure à quelque moment que ce soit si cela est nécessaire au déroulement de l'intrigue.